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Patrimoine

Patrimoine de La Bassée (Par Christophe Deguffroy)

L'article L 123-1-7 du Code de l'Urbanisme offre la possibilité, au travers du Plan Local d'Urbanisme, "d'identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou écologique et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection".
 
C'est dans ce cadre que s'inscrit l'Inventaire du Patrimoine Architectural et Paysager réalisé par Lille Métropole Communauté Urbaine, en partenariat étroit avec les 85 communes de l'agglomération.
 
L'objectif de cet inventaire consiste à répertorier les éléments du patrimoine local remarquable ne faisant pas l'objet de protections déjà approuvées, puis à assurer leur protection au travers des prescriptions réglementaires du Plan Local d'Urbanisme. Les choix opérés par les communes et validés par un comité d'experts sont argumentés par des critères de sélection qui peuvent être liés au temps (valeur historique, de mémoire…), aux actes (valeur d'usage, de pratique…) ou au territoire (valeur d'ensemble, de rareté, de référence…).
 
L'inventaire n'aurait pu être réalisé sans la collaboration étroite des communes, qui demeurent à l'initiative du choix des éléments de patrimoine architectural et paysager à protéger sur leur territoire.
 
L'inventaire de La Bassée a été réalisé en Juin 2001 par Christophe Deguffroy, en étroite collaboration entre Monsieur le Maire, Philippe Waymel, et les services de Lille Métropole. La ville ayant été ravagée entièrement par la guerre de 1914-1918, aucun édifice ne fait l'objet de classement. Aussi, l'objectif de cet inventaire est d'éviter la disparition de bâtiments identitaires de la commune. Une fois accepté, cet inventaire interdit toute modification des façades. C'est grâce à cet inventaire, par exemple, que fut sauvée de la destruction la façade du commerce Delemazure.

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fleche gauche.jpg  Monuments aux morts


Monument en pierre composé d'une colonne sur laquelle se dresse la statue de Jeanne d'Arc en fonte de fer bronzé. Au pied de la libératrice de la patrie, l'Alsacienne et la Lorraine présentent des gerbes de fleurs à la Pucelle et aux héros Basséens dont les noms sont gravés sur le socle. Un Poilu se tenant à leurs côtés semble les guider vers la France dont elles étaient séparées : c'est le retour au foyer. La base, inspirée du groupe statuaire de Paray le Monial, est l'oeuvre de Maurice Ringot.
 
Ce monument était destiné à la municipalité d'Orchamps Vennes (Doubs) qui l'a refusé.
 
La croix de guerre a été attribuée en 1920.
 
Lors de son inauguration le 7 août 1927, une partie des anciens combattants a refusé de venir car la présence de Jeanne d'Arc au sommet semblait inadmissible : c'est aux soldats qu'il fallait rendre hommage.
 
Sont inscrits :
 
- 183 victimes militaires et 41 victimes civiles de la guerre 1914-1918
- 19 victimes militaires, 8 fusillés, 5 morts en déportation et 6 victimes civiles de la guerre 1939-1945
- 2 morts en Indochine
- 2 morts en AFN

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Le monument Boilly fleche droite.jpg

Dès son enfance Louis Léopold Boilly se montre intéressé par l'art en observant les œuvres de son père, sculpteur sur bois. Il apprend son art à peu près tout seul avant de partir à PARIS très jeune. Lui qui pensait faire une carrière de peintre dans son petit coin, rencontre à PARIS un grand succès en peignant des portraits et des gravures aux sujets un peu coquins qui connaissent la vogue. Sous la Révolution accusé par les peintres WICAR et DAVID de corrupteur des mœurs, il s'adapte aux idées du temps avec son tableau "Le triomphe de Marat" en 1794, personnage qu'il détestait. Après les sans culottes de la Révolution, il peint les « Merveilleuses et les Incroyables » du Directoire, les bourgeois de l'Empire et de la Restauration. Cet excellent petit peintre laisse à sa mort en 1845 plus de cinq mille portraits et scènes populaires de fêtes spectacles, etc. . C'est vers l'âge de soixante ans qu'il s'est passionné pour la lithographie, procédé qui consiste à reproduire par impression une image dessinée au crayon gras.
 
L'administration municipale et la commission de travaux décident le 26 octobre 1926 de reconstruire le monument "dans un cadre digne de cette gloire locale". Suivant les plans de Léon DEBATTE, le sculpteur M. RINGOT est chargé de l'exécution du monument qui "donnera satisfaction à tous". Cette oeuvre "d'un caractère artistique incontestable", sera édifiée dans l'escalier d'honneur de l'Hôtel de Ville. Le devis de la dépense totale est entièrement couvert par l'indemnité accordée au titre des dommages de guerre pour le précèdent monument. Celui-ci était de date récente.
 
En effet, en 1908 un comité était formé à Paris pour rendre hommage au peintre par l'érection d'une statue en sa mémoire dans sa ville natale. Ce comité fut placé sous la présidence d'honneur de M. DUJARDIN-BEAUMETZ, Ministre des Beaux Arts, de M. le Préfet du Nord, et sous la présidence effective de M. AGACHE artiste peintre, pour le comité de Paris, et d'A. CRESPEL pour le comité local. Ce monument qui était d'une composition simple avec un buste de l'artiste et d’une femme en tenue « premier Empire », était inauguré dans le jardin public, créé, le 21 mai 1911.
 
Cette fois, le peintre est représenté assis sur la balustrade de l'escalier tenant sa palette, accompagné d'une jeune femme et d'une petite fille. Le monument BOILLY fait partie intégrante du nouvel Hôtel de Ville. Il contribue à son ornementation intérieure de manière surprenante, en donnant une dimension supérieure au cadre de l'escalier d'honneur, préambule aux différents salons.

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fleche gauche.jpg Maison Grave

Maison située au n°1 de la rue Saint Acquart.

Maison en brique avec des grandes baies vitrées et des boiseries de 1921.
  
Ancienne mairie provisoire lors de la reconstruction de la ville dans les années 1920. Elle fut construite grâce aux fonds donnés à la ville par les Oeuvres Françaises de Shanghaï.
 
Construite selon les plans de Léon Debatte, architecte municipal de l'époque.

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Gare SNCF "La Bassée-Violaines" fleche droite.jpg

Bâtiment de briques et de pierres, de style flamand, orné de pignons à pas de moineau, construit en 1928. Le logement du chef de gare était au rez-de-chaussée, alors que le hall de gare est au premier étage, les voies de chemin de fer étant surélevées par rapport à la ville. Le hall est décoré de fresques de 1933 représentant les activités et divers monuments de la ville.
 
La gare termine la perspective de l'avenue Jean Baptiste Lebas. Bâtiment financé par la municipalité afin que le bâtiment principal de la gare présente une architecture de caractère. La gare a été déplacée lors de la reconstruction de la ville, elle était autrefois près du passage à niveau de la rue Gabriel Péri (appelée alors avenue de la Gare, puis la petite vitesse).

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fleche gauche.jpg Monument Maurice Bouchery

Rue de la Gare.
 
Monument en pierre de Soignies (Belgique) représentant une croix de Lorraine, orné d'un portrait en bronze de Maurice Bouchery. Il fut financé par souscription, organisé par le comité de Résistance Maurice Bouchery. Le terrain fut offert par la municipalité.

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Collège Notre Dame fleche droite.jpg
 

Le collège est situé rue du Bois Saint-Maur.
Description : Vaste bâtiment composé de 3 ailes en H, en briques, pignons à redents, surmonté d'un belvédère à la même hauteur que celui de l'hôtel de ville (30 m). Porche monumental à double escalier et mosaïque dorée avec les initiales de l'institution au-dessus. Niche avec "Vierge à l'Enfant" dans le pignon central.
 
Pensionnat de jeunes filles à l'origine, construit en 1930 par les soeurs de l'Education Chrétienne, pour marquer leur retour en France (les congrégations religieuses furent interdites par la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905, puis autorisées après guerre).
 
Grand bâtiment de caractère qui domine la ville, le pensionnat faisait la renommée de La Bassée. Il témoigne de l'importance et de l'ancienneté des établissements scolaires dans la ville. Avec le long mur d'enceinte et l'école qui lui fait face, le collège forme un ensemble dans une grande partie de la rue du Bois Saint-Maur, appelé Institution Notre-Dame.

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fleche gauche.jpg Château Crespel
 

Situé place des Casernes.
 
Maison bourgeoise construite en 1925 par Alexandre Crespel. Cet industriel prospère possédait plusieurs usines : brasserie, tissage, verrerie.
 
Alexandre Crespel s'est lancé dans la politique : il fut élu conseiller d'arrondissement en 1895, et le restera jusqu'en 1919. Il fut Maire de La Bassée de 1898 à ... 1945. Entre temps, il fut élu député le 16 novembre 1919, il ne se représentera pas en 1928.
 
Après avoir changé de propriétaires à plusieurs reprises, la maison a été divisée en appartements et un cabinet médical de dialyses a été ajouté en 2004.

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Le Presbytère fleche droite.jpg
 

Après la destruction complète de la ville en 1914-1918, le conseil municipal décide de reloger convenablement le curé Doyen Jean Baptiste HESPEL. Les plans de l'architecte municipal, Léon DEBATTE, sont acceptés le 22 mai 1922. Les travaux sont confiés par adjudication aux "Chantiers de La Bassée" le 22 juillet. Le montant total des travaux est entièrement couvert par l'indemnité pour dommages de guerre.
 
Par contre, pour ce qui est des aménagements intérieurs, M. le Doyen, en accord avec l'administration municipale, fait installer à ses frais l'éclairage électrique, le chauffage central et les raccords au tout à l'égout. Le presbytère, construction de caractère en briques rouges et pierres de taille, trouve sa place à côté de l'église, à l'angle de la rue Pauline HOUDOYE et de la rue des Prêtres, angle dans lequel une niche accueille une statue de Notre Dame. Le presbytère est aujourd'hui la propriété du comité paroissial de La Bassée.

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fleche gauche.jpg Maison Gaumont

Sise au n°12, avenue Jean baptiste Lebas.
 
Description: construction de style flamand en briques et pierres, pignon central à redents. Soubassement en grès, porte monumentale baroque, le dessus des fenêtres est décoré par des visages en pierre. L'année de construction est indiquée par les ancrages de poutres en fer forgé : 1922.
 
C'est l'une des plus belles façades de la ville, maison de référence choisie par le Trésor Public pour le calcul des impôts locaux.

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Place des Augustins (autrefois place Carnot) fleche droite.jpg

 
La fontaine est construite à l'initiative de M. et Mme Prince. Cette famille américaine souhaite dresser un monument à la mémoire de l'ancien ambassadeur américain en France, Robert Bacon qui servit dans les rangs de l'armée et remplit la mission d'officier de liaison, à proximité de La Bassée, entre les troupes américaines et anglaises. Il n'est pas mort au combat mais des suites d'une longue maladie contractée sur le front.

 La famille Prince confie les travaux à l'architecte Maroel pour édifier le mémorial, selon les souhaits de la municipalité, place des Augustins à proximité de la rue du Général Leclerc. C'est une jolie fontaine en pierre simili (béton armé imitant l'aspect de la pierre) qui est construite en 1925. Selon la tradition américaine, des dragons ornent la partie supérieure de la fontaine pour déverser l'eau dans un petit bassin puis vers un plus grand. Pour marquer le souvenir, cette inscription est gravée : "Cette fontaine a été érigée à la mémoire de Robert Bacon, ambassadeur des Etats-Unis en France (1909-1912), au service de la France dès 1914, dans l'armée américaine de 1917 à 1919".

Restaurée en 1982, des jets d'eaux sont installés par la même occasion. Pendant plus de 10 ans l'eau anime le monument et le jardin public, mais l'érosion et la dégradation des pompes vont achever cette belle initiative. En 2001 de la terre est mise dans le bassin pour fleurir l'édifice.

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fleche gauche.jpg Hospice Saint Jean


Situé rue du Général Leclerc
La présence d'un hospice à La Bassée date de 1450 : trois femmes veuves résolurent de mettre en commun leurs biens pour accueillir les pèlerins. A leur mort Louis de Luxembourg confie l'ouvre charitable aux soeurs grises, de l'ordre de St François. Très vite un couvent important se construit, mais sont emplacement est face à l'église. C'est au début du XVIIIème siècle que l'hospice prend sa place actuelle (alors appelée rue de Lille). Vers 1854 un nouvel hôpital est construit, en remplacement des vieux bâtiments hors d'aplomb et salpêtrés : il est imposant par sa façade blanche surmontée d'un belvédère (visible dans la rubrique "vieilles photos" du site). Sa destruction est complète en 1918.
 
Les plans du bâtiment actuel ont été dressés par Léon Debatte et Gaston Brodelle pour un devis de 1.800.000 Francs. Le financement est assuré par l'indemnité pour dommages de guerre et une subvention d'un million à prélever sur les fonds du pari mutuel. La première pierre est posée le 1er juin 1922.

Le nouvel édifice est plus vaste avec de grandes baies ouvertes sur la façade de briques rouges agrémentée de pierres de taille et de trois pignons dans un style Renaissance Espagnole. Les soeurs de l'Enfant Jésus, responsables de la gestion de l'établissement depuis le 29 novembre 1831, vont disposer de chambres plus grandes, mieux aérées et conformes aux règles modernes de l'hygiène. L'hospice va posséder des pièces adaptées aux dernières techniques médicales et une salle de chirurgie dont l'ensemble du matériel est financé par les dons laissés par M. Léandre Leleux après sa mort le 4 décembre 1920.

Pour compléter les installations et les rendre plus accessibles, un ascenseur électrique est ajouté en 1926. La même année est réinstallé un carillon en remplacement du précédent qui avait été mis en place en 1878. Ce carillon jouait, toutes les heures, l'air de la célèbre chanson populaire J'ai du bon tabac.
 
L'hospice est aujourd'hui fermé, il est remplacé par la maison de retraite Arc en ciel, rue des Fossés. Seules les salles du bas sont encore utilisées pour des réunions de l'Hôpital, ainsi que les cuisines. La chapelle, à droite, a accueilli les messes de 1999 à 2006, alors que l'église menaçait de s'effondrer.

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Le Calvaire (rue du Général Leclerc) fleche droite.jpg


Présence ancestrale d'un calvaire en ce lieu, il marquait au Moyen Age l'entrée de la porte de Lille.
Calvaire en béton avec petite construction à la base, placé sur une butte artificielle. Reconstruit en 1923 par la municipalité, un mur le long de la rue et une grille côté rue Lestarquit en fermaient l'accès.
 
Il est la propriété de l'Association Diocésaine de Lille depuis 1933. En 1944, les paroissiens font ajouter une statue du Sacré-Coeur pour remercier Dieu d'avoir épargné la ville durant la guerre.
 
C'est aussi un espace de verdure en centre ville.

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fleche gauche.jpg Maison du Notaire

Située 7, rue du Général Leclerc.
 
Description : maison de style flamand en briques et pierres surmontée d'un pinacle. Soubassement en grès. Le porche d'entrée est encadré de pilastres de style dorique, quelques motifs, sculptés, corbeaux apparents et un balcon en fer forgé.
 
Cette maison a été reconstruite en 1922 par Maître Tilmant pour son habitation (à droite) et son étude notariale (à gauche).

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Maison Delemazure fleche droite.jpg
 

Située au 20 rue du Général Leclerc
 
Bâtiment de commerce, de 1922, organisé autour d'un porche central, surmonté d'une fenêtre en anse de panier et d'un balcon en fer forgé. Toiture en ardoise ouvragée. Inscription gravée : fer, acier, quincaillerie.
 
Ce bâtiment, issu de la reconstruction, est la succession d'une célèbre entreprise de quincaillerie de la ville : la Veuve Goudin.
 
Bâtiment de style particulier situé dans une artère centrale de la ville. Il témoigne de la puissance commerciale de La Bassée. Le bâtiment a été transformé en appartements en 2005, la façade ayant été restaurée. Le commerce était situé à gauche du porche.

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fleche gauche.jpg Hôtel de ville

Bâtiment en briques et pierres de taille, orné de balcons en fer forgé, toiture en ardoises surmontée, d'un belvédère, de style Renaissance. Pinacle de l'horloge sculpté. L'hôtel de ville est l'œuvre des architectes Léon Debatte et Gaston Brodelle, reconstruit après la destruction complète de la ville durant la guerre 1914-1918. Le financement de sa reconstruction a été assuré en partie par la ville de Tours, "marraine" de La Bassée.
C'est le bâtiment symbole du centre-ville. Il marque la perspective de l'avenue Jean Baptiste Lebas qui lui fait face. D'après une tradition locale, il s'agirait d'une copie de l'Hôtel de Ville de Tours.

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Monument AFN fleche droite.jpg

C'est le premier monument construit en mémoire des combattants décédés en Afrique Française du Nord.
 
Le monument se compose de plaques de pierre blanche et d'un bloc de granit de Bretagne de 6 mètres. L'ouvrage a été conçu par le sculpteur Dennetière et le marbrier Taillez, le motif en bronze a été réalisé par le fondeur Miroux, tous anciens combattants AFN.
 
Dans le socle sont enfermés de la terre d'Algérie et un parchemin.
 
Le terrain a été offert par le Maire de La Bassée, Henri Carlier, lui-même ancien combattant d'AFN.
 
Le monument a été inauguré le 21 Juin 1975.

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fleche gauche.jpg Maison bourgeoise
 

Située au 103 rue d'Estaires.
 
Cette maison en briques et pierres présente des sculptures de fruits autour du fronton et sur les corniches. Les balcons en fer forgé, sont identiques à ceux de l'hôtel de ville.

 
Parmi ses propriétaires, figure le Docteur Maxime Poubelle, qui fut Maire de La Bassée de 1947 à 1952.

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Auberge du Lion d'Or fleche droite.jpg

Située 13 place de Gaulle, elle fut construite par la famille Carnez en 1925. En 2005 le nouveau propriétaire a changé le nom porté depuis l'origine, pour en faire un pub. Les enseignes en fer forgé ont alors disparu.
Café d'angle de style flamand en briques, à pignons à redents. Les ouvertures sont agrémentées de décors en bois (auvents, corbeaux, ...), soubassement en grès. Le dessus de la porte est composé d'un vitrail avec le blason de la ville. Bâtiment qui rappelle l'appartenance flamande de la ville avec une architecture proche du Moyen-âge flamand. Marque l'entrée de la Grand-Place

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fleche gauche.jpg Calvaire (Cimetière)

 
Caveau d'attente du cimetière, rue de l'égalité
Le monument se compose d'un caveau d'attente en béton et ciment, surmonté d'une croix imposante.
L'ensemble est l'oeuvre de l'architecte des communes Louis Six, qui en dressa les plans le 10 février 1902. Le conseil municipal de La Bassée a accepté les plans et devis le 26 mai 1902, pour exécution immédiate.
 
Ce caveau-calvaire est d'un grand intérêt par sa particularité, mais aussi un témoin de l'histoire de La Bassée. En effet, avec le petit monument aux morts à l'entrée du cimetière, cet édifice est le seul témoignage des constructions réalisées avant 1914.
 
Durant la première guerre mondiale, La Bassée s'est trouvée sur la ligne de front d'octobre 1914 à octobre 1918, si bien que la ville a été totalement détruite. Il a été restauré en 1922 suivant les prescriptions de la loi du 17 mars 1919 pour la reconstitution, suite à des dommages de guerre.
 
Lors du Conseil Municipal du 13 avril 1922, après avoir pris connaissance du rapport de la Commission municipale des travaux, l'avis unanime est de faire procéder le plus rapidement possible à la restauration de ce caveau d'attente et de son calvaire. Cet édifice a relativement bien résisté puisque le gros de la structure est réutilisable, de même que la croix qui le surmonte : il n'y a qu'une partie du christ à ressouder.
 
La dernière restauration a été exécutée en 2005, avec l'aide du Conseil Général du Nord, au titre du patrimoine remarquable.

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Monument du Souvenir fleche droite.jpg 

 
Ce monument fut inauguré à l'entrée du cimetière le 30 septembre 1900, à l'initiative de M. CRESPEL, Maire, et de Jules HOUSSIN, adjoint. Il fut financé à l'aide d'une souscription publique pour rendre hommage aux combattants Basséens tombés lors de la guerre de Crimée et de la guerre de 1870. Il se compose d'un socle gravé des armes de la ville, surmonté d'un obélisque sculpté d'une palme et d'une couronne de lauriers.
 
Il est le deuxième vestige qui n'a pas été détruit lors de la guerre 1914-1918. Des éclats d'obus témoignent de cette époque.
En 1921 il sert de monument aux morts provisoire. Mais la tradition va demeurer puisque les victimes de 1939-1945 et les combattants d'Indochine y sont inscrits également. Si bien qu'aujourd'hui La Bassée possède deux monuments aux morts avec celui derrière l'église.

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fleche gauche.jpg Calvaire (Hameau de Beaupuits)

Calvaire en fer de 1923, au bord de la route d'Estaires, en dehors des portes de la ville, il marque l'entrée du Hameau de Beaupuits.
 
Le précèdent calvaire fut offert à la veuve Fouan de Violaines, en 1833, souhaitant qu'un calvaire soit installé là où s'en trouvait déjà un autrefois. Trois arbres sont également plantés : ils rappellent qu'autrefois s'y trouvaient les potences installées par les échevins pour effet dissuasif à toute malveillance. Menaçant de tomber en 1996, il fut cisaillé à la base et remis dans un coffrage de béton dissimulé par un pavage. Cela a eu le mérite de la sauver mais donne la déplaisante impression que le Christ est au sol.

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Louis-Léopold Boilly fleche droite.jpg

Louis-Léopold Boilly, né le 5 juillet 1761 à La Bassée et mort le 4 janvier 1845 à Paris, est un peintre, miniaturiste, et graveur français, connu notamment pour ses scènes de la vie parisienne dans les années qui suivent la Révolution.

L’œuvre de ce peintre s’étend sur plus de soixante-dix ans et compte plusieurs milliers de toiles, de dessins et de lithographies, précieux témoignages des mœurs de la société française du règne de Louis XVI à la monarchie de Juillet. Boilly a fait remarquer très jeune ses dons de portraitiste, qui excelle aussi dans les petits tableaux, voire dans la décoration des éventails.

N’étant pas membre de l’Académie royale, qui se réserve les cimaises du Salon officiel au Louvre, il présente ses peintures en plein air, place Dauphine, à l’Exposition de la jeunesse (1788).

Le début de la Révolution est pour lui l’occasion de laisser une véritable galerie de portraits des hommes politiques nouveaux. Sous la Terreur, il s’efforce de suivre les thèmes civiques avec un Triomphe de Marat (musée des Beaux-Arts, Lille), notation pittoresque qui manque de souffle.

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fleche gauche.jpg La Banque CIC (Anciennement Scalbert Dupont)

Bâtiment reconstruit en 1925, situé au n°14, avenue Jean Baptiste Lebas.
 
Construction de style flamand en briques et pierres, pignon central chantourné. Toiture en ardoise. Bâtiment de caractère dans l'avenue principale de la ville, qui forme un ensemble homogène avec la maison contigüe.


Date de création : 30/07/2020 06:01
Catégorie : - Patrimoine
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L'éditeur du site invite les utilisateurs à consulter les politiques de confidentialité et de gestions des données personnelles de ces sites.


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