Souvenirs, souvenirs ...

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Nom des rues

Nom des rues de La Bassée

Allée Françoise Dolto Allée Lino Ventura Allée Simone Veil 
Avenue Carnot  Avenue Jean Baptiste Lebas  Avenue Jules Verne 
Avenue Pasteur Chemin du Roy  Chemin Saint-Roch 
Rue Boilly  Rue Calmette  Rue des Mizelles 
Rue du Général Leclerc Rue Gabriel Péri  Rue Henri Dunant 
Rue Laennec  Rue Lestarquit  Rue Maurice Bouchery 
Rue Pauline Houdoye  Rue Pierre et Marie Curie  Rue Saint-Acquart
Rue Suzanne Noël  Rue Vauban Rue Albert Grard
Rue Jean Delattre Rue Antoine de Saint Exupéry Rue Jean Mermoz
Rue Henri Guillaumet Place du Général De Gaulle Place Lefebvre d'Orval

Cliquez ici pour visualiser l'emplacement de la rue (place, chemin ou allée) !

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Allée Françoise Dolto

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Françoise Dolto, de son nom de naissance Marette, est née en 1908 dans une famille bourgeoise traditionnelle au milieu de sept enfants. Tenant tête à sa mère, elle obtient le baccalauréat et poursuit ses études d'abord d'infirmière puis de médecine. En 1939, elle soutient sa thèse intitulée "Psychanalyse et pédiatrie". Elle ouvre son cabinet, travaille entre autres à l'Hôpital Trousseau et parallèlement s'engage en psychanalyse auprès de Jacques Lacan avec lequel elle participe à la création de l'Ecole freudienne de Paris. Elle se fait connaître du grand public grâce à des émissions de radio entre 1976 et 1978 sur France Inter et en ouvrant des "maisons vertes", lieux d'accueil pour les petits enfants et leurs parents. Ses travaux en psychanalyse ont apporté de grandes nouveautés dans notre rapport aux enfants et notamment aux tout-petits. Ses ouvrages mettent en lumière ces apports majeurs à la compréhension de l'enfant comme dans La Cause des enfants (1985), Paroles pour adolescents ou le complexe du homard (1989), Lorsque l'enfant paraît (1990), ou encore Tout est langage (1994). Françoise Dolto meurt le 25 août 1988 d'une fibrose pulmonaire. 

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Allée Simone Veil

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Simone Veil, femme politique française (1927-2017). (Acad. fr. 2008).
Née dans une famille juive aux origines lorraines, elle est déportée à Auschwitz à l'âge de 16 ans, durant la Shoah, où elle perd son père, son frère et sa mère. Rescapée avec ses sœurs Madeleine et Denise, elles aussi déportées, elle épouse Antoine Veil en 1946 puis, après des études de droit et de science politique, entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire.
Simone Veil, née Simone Jacob, a connu une existence d'une exceptionnelle intensité, trop souvent résumée à la loi du 17 janvier 1975 sur l’interruption volontaire de grossesse (la bien-nommée loi Veil).
Le 1er juillet 2018, elle est la quatrième femme à entrer au Panthéon après Marie Curie et les résistantes Geneviève Anthonioz-de Gaulle et Germaine Tillion.
En 1974, elle est nommée ministre de la Santé par le président Valéry Giscard d'Estaing, qui la charge de faire adopter la loi dépénalisant le recours par une femme à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), loi qui sera ensuite couramment désignée comme la « loi Veil ». Elle apparaît dès lors comme icône de la lutte contre la discrimination des femmes en France.
Elle est la première présidente du Parlement européen, nouvellement élu au suffrage universel, de 1979 à 1982. De façon générale, elle est considérée comme l'une des promotrices de la réconciliation franco-allemande et de la construction européenne.
De 1993 à 1995, elle est ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, « numéro deux » du gouvernement Édouard Balladur, puis siège au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007, avant d'être élue à l'Académie française en 2008.
Sur décision du président Emmanuel Macron, Simone Veil fait son entrée au Panthéon avec son époux Antoine Veil le 1er juillet 2018 où elle rejoint Jean Moulin, Victor Schoelcher, Voltaire et Rousseau.

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Allée Lino Ventura

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Lino Ventura est un acteur italien, né le 14 juillet 1919 à Parme (Italie) et mort le 22 octobre 1987 à Saint-Cloud (France), son nom est: Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura. Il a réalisé la plus importante part de sa carrière cinématographique en France.

Fils d'immigrés italiens, Lino Ventura fut d'abord lutteur professionnel (champion d'Europe poids moyens en 1950), puis catcheur avant de devenir par hasard acteur aux côtés de Jean Gabin dans Touchez pas au grisbi qui rencontre le succès à sa sortie en salle en 1954.

D'abord habitué à des seconds rôles d'hommes de main ou de brutes, il devient une vedette dès la fin des années 1950 grâce à des films comme Le Gorille vous salue bien et Le fauve est lâché. Alternant les comédies à succès, parfois dialoguées par Michel Audiard, telles Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, Ne nous fâchons pas, L'aventure c'est l'aventure, L'Emmerdeur ou La Gifle, et des drames et films policiers comme Les Grandes Gueules, Le Deuxième Souffle, Le Clan des Siciliens, L'Armée des ombres ou Garde à vue, il est à partir de la fin des années 1950 jusqu'à sa disparition l'un des acteurs les plus populaires et rentables du cinéma français, avec 130 millions d’entrées au box-office.

Père de quatre enfants dont une fille handicapée, il fut le fondateur avec sa femme Odette en 1966 de l'association Perce-Neige, destinée à venir en aide aux personnes handicapées mentales.

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Avenue Carnot

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Marie François Sadi Carnot est le fils de Lazare Hippolyte Carnot, le petit-fils de Lazare Carnot (dit le « Grand Carnot » ou l’« organisateur de la Victoire »), le frère de Marie-Adolphe Carnot, le père d'Ernest Carnot, et le neveu du physicien Sadi Carnot. C’est à son grand-père que Carnot doit son prénom de Sadi, attribué au préalable à son oncle Sadi Carnot, physicien émérite qui meurt à l'âge de 36 ans. Lazare Carnot, avant d’être un révolutionnaire (qui vota notamment la mort du roi Louis XVI), était humaniste et grand admirateur du poète persan Saadi de Shiraz, chantre des femmes, du vin et des roses. La famille maternelle de Sadi Carnot est originaire des départements de la Charente et de la Haute-Vienne, ce qui explique le lieu de naissance du futur président. Sa mère, Jeanne-Marie Dupont-Savignat (1816-1897), est la fille de François Dupont-Savignat (1769-1846), né à Chabanais, frère du général d'Empire Pierre Dupont de l'Étang, aïeul de la famille Panon Desbassayns de Richemont. La famille Savignat a donné son nom à un château près de Chabanais (appelé « Savignac »). Sadi Carnot est d'ailleurs baptisé en l'église de Grenord1. Par sa grand-mère maternelle, Sadi Carnot descend de Jean-Baptiste Nieaud, maire de Limoges à la Révolution française.

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Avenue Jean Baptiste Lebas

JBLebas 575 (a gauche).jpgJean-Baptiste Lebas est à gauche


Jean-Baptiste Lebas est né le 24 octobre 1878 au numéro 11 de la cour d’Halluin, rue de Denain à Roubaix en 1878. Conseiller municipal socialiste en 1908 et quatre ans plus tard Maire de Roubaix, il est réélu sans interruption magistrat municipal de cette laborieuse et importante cité. Député en 1919, il assume en 1936, au Ministère du travail dont il a la charge, une tâche écrasante et réalise toutes les réformes sociales du Gouvernement du Front Populaire en tant que Ministre des P.T.T. en 1937 et 1938. A la tête de cette grande Administration il donnera la pleine mesure des ses éminentes qualités. En mai 1940, les services municipaux de Roubaix, par mesure de sécurité, sont transférés à la Guerche de Bretagne. Jean Lebas, pourtant, décide de revenir à Roubaix. Le préfet n’est pas d’accord avec lui et le suspend. Jean Lebas ne désarme pas après l’armistice et le 30 août, il déclare : «Nous avons confiance en l’issue de la guerre et nous croyons à la victoire de la Grande Bretagne qui sera la victoire de la Démocratie sur la dictature hitlérienne.». Le 21 mai 1941, Jean Lebas est arrêté à son domicile, rue Dammartin, par la Gestapo. Il séjourne dans les prisons de Loos, Saint Gilles près de Bruxelles, Hambourg et Berlin. Le jugement est rendu le 21 avril 1942 à la prison de Charlottenburg. Il est condamné à trois ans de prison sur l’Oder : c’est le camp de Sonnenburg. De 6 h 30 à 18 heures tous les jours, Jean Lebas travaille à la ficellerie. Il se présente, un jour, à la visite médicale et obtient deux jours de repos. En regagnant sa cellule, un garde allemand l’attend et le frappe au visage. Il tombe et se blesse à la tête. Le lendemain, il est obligé d’aller à la promenade des prisonniers. Il meurt dans la nuit du 10 mars 1944. Un monument à la mémoire de Jean Lebas a été inauguré en 1949. Léon Blum, René Pléven assistaient à l’inauguration. Situé Place de la Liberté, le monument a été déplacé au carrefour du boulevard Gambetta et de la rue Pierre de Roubaix en 1990. Il a été réalisé par un sculpteur roubaisien Alfred De Jaeger et payé par les habitants de la ville à l’aide d’une souscription publique

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Avenue Jules Verne

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Jules Verne est né le 8 février 1828. Son père souhaite en faire un juriste qui prendra sa succession, mais à la fin de ses études de droit Jules Verne préfère le recueillement des bibliothèques. Il les fréquente avec assiduité, dévorant les ouvrages d'explorateurs et ceux qui abordent les innovations scientifiques. Il écrit ses premières nouvelles à partir de 1850, dont "Les Pailles rompues" qu'Alexandre Dumas monte dans son théâtre. Le succès vient en 1862 avec la publication de "Cinq semaines en ballon" (chez l'éditeur Pierre-Jules Hetzel), le premier des Voyages extraordinaires. Jules Verne s'installe à Amiens, la ville de son épouse, à partir de 1872 et il en deviendra conseiller municipal en 1888. Les livres se succèdent, reprenant les inventions de l'époque ou à venir, mises au service de nobles causes portées par des personnages aussi originaux qu'attachants, comme Phileas Fogg (Le tour du monde en quatre-vingts jours), le capitaine Nemo (Vingt mille lieux sous les mers) ou Michel Strogoff. Certains sont inspirés des connaissances de Jules Verne, comme le photographe et aéronaute Nadar qui sert de modèle pour créer le rôle de Michel Ardan ("De la Terre à la Lune" et "Autour de la Lune").
Le voilier qu'il achète en 1870 devient son cabinet de travail et lui permet de naviguer une quinzaine d'années dans l'Atlantique et la Méditerranée. Jules Verne est un visionnaire, qui imagine bien avant l'heure les voyages spatiaux et sous-marins. Pendant quarante ans il rédigera 64 volumes de ses Voyages extraordinaires qui ont fait à ce jour l'objet de plus de 4000 traductions dans le monde entier, le plaçant juste derrière Agatha Christie.
Le succès lui vaut aussi quelques soucis : son neveu Gaston venu lui réclamer de l'argent lui tire dessus au pistolet en 1886, le rendant définitivement boiteux. Atteint de cataracte et de diabète, Jules Verne meurt le 24 mars 1905 à Amiens. Cent ans plus tard, 2005 était déclarée "Année Jules Verne".

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Avenue Pasteur

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Louis Pasteur est un savant français du XIXe siècle, physicien et chimiste de formation, devenu célèbre dans le monde entier pour avoir, le premier, appliqué le concept de vaccination à l'Homme en sauvant Joseph Meister, jeune Alsacien, qui avait été mordu par un chien enragé. L'enfant ne contracta pas la maladie. Pour autant, sa vie a été riche d'autres découvertes, telles que la pasteurisation, une techinque de conservation des aliments, contribuant à faire de lui l'un des plus grands scientifiques de l'histoire.
Louis Pasteur commença à travailler sur le virus de la rage en 1880. Il contribua à quelques découvertes. Cinq ans plus tard, il se sentait prêt à appliquer les processus de vaccination, déjà testés avec succès pour d'autres maladies chez des animaux, à l'Homme.
Le 4 juillet 1885, un jeune Alsacien de 9 ans, Joseph Meister, a été mordu par un chien supposé enragé. Deux jours plus tard, il est amené au laboratoire de Louis Pasteur. Deux premiers essais sur des êtres humains s'étaient révélés infructueux. À ce stade, le jeune berger n'avait déclaré aucun symptôme de la maladie. On ne peut donc être certain qu'il était effectivement contaminé, bien que le risque était réel. Pasteur hésita mais entreprit finalement d'inoculer un broyat de moelle de lapin morts de la rage, à 13 reprises, étalées sur 10 jours. Joseph Meister ne présenta pas les symptômes de la maladie. Ignorant si c'était grâce à son vaccin ou parce qu'il n'avait pas été contaminé par le chien que l'enfant avait survécu, Louis Pasteur entreprit alors d'injecter directement le virus de la rage à Joseph Meister. Le jeune berger ne tomba pas malade, signe d'une immunité induite contre la rage.

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Chemin du Roy 
A ce jour je n'ai pas d'info... si quelqu'un peut m'aider !

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Chemin Saint-Roch

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Messire Saint Roch, glorieux ami de Dieu, guérisseur des maladies de peau et de toutes sortes de pestilence, naquit vers 1350 sur les terres du Languedoc, en la ville de Montpellier, autrefois nommée Monté-Pestelario. Ses parents, France et Jehan, étaient de nobles seigneurs terriens, véritablement nobles de la noblesse du coeur. Ils étaient fort âgés et n'avaient point d'enfant. Dame France pria un jour le doux Jésus et sa très sainte mère la glorieuse Vierge Marie de lui donner un fils qui serait tout entier dévoué à Dieu. L'Ange du Seigneur la visita et lui dit : « Ô France, sois certaine que tu recevras sa grâce ».
France et Jehan eurent un fils ; il avait à la naissance une croix rouge empreinte sur son côté droit et fut baptisé du nom de Roch. Elevé de façon fort chrétienne, Roch éblouit les siens, pendant son enfance, par la pratique de ses vertus. On prétend même que, dès sa naissance, et pour faire pénitence, il refusait de téter sa mère le vendredi ! Son père mourut quand il était encore très jeune en lui laissant quatre commandements :
- Servir continuellement Notre Seigneur Jésus-Christ
- Etre pieux et miséricordieux aux pauvres, aux veuves et aux orphelins.
- Distribuer ses trésors.
- Soigner les malades
Sa mère mourut également quelques temps après. Il vendit alors tous ses biens, distribua l'argent aux pauvres et partit en pèlerinage pour Rome. Lorsqu'il fut en Italie, il arriva dans la ville d'Agripendante. Or celle-ci était ravagée par une épidémie de peste. " Le mal tuait en quelques heures et la contagion était si rapide qu'il suffisait de regarder un pestiféré pour être atteint du mal."
Aussi quel émerveillement lorsque Roch se présenta à l'hôpital dont un dénommé Vincent avait la charge. Là, il guérissait les malades par le signe de la croix.
De même fit-il à Césenne (Italie) qui, par lui, fut délivrée de la peste. A Rome ensuite, un cardinal natif du pays de Bretaigne fut aussi guéri par lui. Le Pape le reçut, lui remit ses fautes, et il resta trois ans dans la ville sainte. De nouveau, il repartit sur les routes. Il soigna encore les malades à Plaisance, mais là, il attrapa la maladie.
Une nuit, l'ange du Seigneur le visita et lui dit : " Roch, très dévôt à Notre Seigneur Jésus-Christ, éveille-toi et lève-toi, connais maintenant que tu es saisi de pestilence."
Il fut alors chassé par ceux dont il avait guéri le corps mais qui n'étaient pas guéris en vérité. Il se réfugia dans la forêt. Pour apaiser sa fièvre et soigner sa pestilence, l'Ange du Seigneur fit jaillir une source. Pour apaiser sa faim terrestre, le chien du seigneur voisin nommé Gothard volait chaque jour un pain à son maître. Grande réflexion dut faire Monseigneur Roch sur la guérison véritable qui n'est pas celle du corps, mais de l'âme, et sur le fait qu'à vouloir guérir les autres, on attrape leur maladie ! Le seigneur Gothard, attiré par le manège de son chien, le suivit et découvrit Roch au fond de sa retraite.
Il se convertit, vendit ses biens et prit à son tour l'habit de pèlerin. L'Ange visita de nouveau Roch et lui dit : " Retourne en ton pays car tu seras délivré et guéri de la pestilence dont tu es oppressé."
Monseigneur Roch prit congé de Messire Gothard, le priant de ne jamais révéler son nom à quiconque, et reprit le chemin de Montpellier.
Passant par une province d'Alemaigne en guerre, il fut appréhendé comme espion et, refusant de dire son nom, il fut jeté en prison où il demeura cinq années, puis rendit son âme à Dieu après s'être confessé.
L'Ange de Dieu le conforta au moment de sa mort et une grande clarté merveilleuse et miraculeuse inonda sa cellule.
On trouva dans celle-ci une inscription en lettres d'or disant que "Tous ceux qui prieront le glorieux Saint-Roch seront guéris de la peste."
On découvrit la croix rouge sur sa poitrine. Sa grand-mère maternelle le reconnut. Il fut enseveli solennellement. En la noble cité de Venise repose le corps du glorieux ami de Dieu, et tant de miracles ont eu lieu jusqu'à ce jour qu'il n'est pas possible de les raconter. Le premier eut lieu à Constance. En l'an 1414, le treizième jour du mois de juillet, le Concile de Constance se réunit. L'épidémie de peste survint. Un jeune homme, inspiré par l'Esprit Saint, demanda que l'on requiert l'aide de Monseigneur Saint Roch
et l'épidémie s'arrêta miraculeusement. Depuis ce temps, dans toutes les provinces de France et d'Europe, le culte de saint Roch s'est répandu et il fut longtemps le saint le plus populaire dans les campagnes.
 
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Rue Boilly 

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Louis-Léopold Boilly, né le 5 juillet 1761 à La Bassée et mort le 4 janvier 1845 à Paris, est un peintre, miniaturiste, et graveur français, connu notamment pour ses scènes de la vie parisienne dans les années qui suivent la Révolution.
Né à une vingtaine de kilomètres de Lille dans un milieu modeste, ce fils d'un sculpteur sur bois a été élevé à Douai, où il s'initie à la peinture auprès de Charles-Alexandre-Joseph Caullet jusqu'à l'âge de dix-sept ans1. Il étudie ensuite la peinture en trompe-l'œil à Arras auprès de Dominique Doncre2 avant de s'établir à Paris en 1785. Pour vivre, il se fait portraitiste. Entre 1789 et 1791, il exécute une série de commandes pour le collectionneur avignonnais Esprit Calvet3. Sa première manière rappelle le style sentimental ou moralisateur de Greuze et de Fragonard au xviiie siècle, genre auquel il intègre peu à peu la précision des maîtres hollandais du siècle précédent, dont il possède une importante collection.
Il expose pour la première fois au Salon de 1791 et se fait connaître tant pour ses portraits et ses peintures en trompe-l'œil que pour ses scènes de genre aux thèmes galants ou grivois. En 1794, il est dénoncé par le peintre Jean-Baptiste Wicar, révolutionnaire puritain, et la Société républicaine des Arts menace de le faire poursuivre pour obscénité par le Comité de salut public. Pour sa défense, il invite les agents du Comité à venir dans son atelier et leur montre une série de toiles sur des sujets patriotiques, dont un Triomphe de Marat exécuté à l'occasion du concours de l'an II organisé par le gouvernement révolutionnaire4.
Ses peintures minutieusement observées et exécutées reflètent toute la diversité de la vie urbaine, de ses costumes et de ses coutumes, entre la période révolutionnaire et la Restauration. Elles sont très appréciées par le public du Salon, qui lui attribue une médaille d'or en 1804. En 1823, Boilly produit une série de lithographies humoristiques intitulée Les Grimaces. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur et devient membre de l'Institut de France en 1833. Son œuvre, qui compte au total environ 4500 portraits (dont seulement le dixième nous est parvenu5) et cinq cents scènes de genre, passe de mode après la Restauration. Elle est surtout appréciée aujourd'hui pour son intérêt documentaire. Boilly est certainement le seul peintre opposant aux régimes révolutionnaires, de la Terreur à l'Empire. Il peint la vie des petites gens et des plus grands, paisible ; quand la peinture officielle vantait les batailles, le sacre ... Sa seule guerre à lui est autour d'un billard et oppose des jeunes femmes à des hommes perplexes.
Marié en 1787 à Marie-Madeleine Desligne6, ses trois fils, Julien Léopold (1796-1874), Édouard (1799-1854) et Alphonse Léopold (1801-1867), sont également artistes peintres.
Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (23e division).

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Rue Calmette 

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Léon-Charles-Albert CALMETTE 1863-1933, Médecin et bactériologiste français, inventeur du BCG
Albert Calmette a fondé l'Institut Pasteur de Saïgon ainsi que l'Institut Pasteur de Lille dont il est nommé directeur en janvier 1895. Il a mis au point le BCG avec Camille Guérin entre 1904 et 1928.
Albert Calmette est né le 12 juillet 1863 à Nice. Son père mène une carrière préfectorale. Sa mère, née Adèle-Reine Charpentier, meurt deux ans après sa naissance. Il est élevé ainsi que ses deux frères, Gaston et Emile, par la seconde épouse de son père, Marie Quiney. Il effectue ses études primaires et secondaires aux lycées de Clermont-Ferrand, de Brest, à l'Ecole Saint-Charles de Saint-Brieuc, ainsi qu'au lycée Saint-Louis à Paris.
De 1881 à 1883, il est élève de l'École de médecine navale de Brest. De 1883 à 1887, il entre dans le Service de santé de la marine et participe à la campagne de Chine, dans l'escadre de l'Amiral Courbet, puis à la campagne du Gabon-Congo, à bord du navire-hôpital Alceste. Pendant son court séjour en Afrique (1886-1887), il trace un plan d'action sanitaire fondé sur la collaboration des médecins et des laboratoires scientifiques.
En 1886 il soutient sa thèse et devient Docteur en médecine. Il effectue ensuite un séjour de deux ans (1888-1890) à Terre-Neuve et aux îles Saint-Pierre et Miquelon où il conduit des recherches expérimentales sur le rouge de morue. Il demande en 1890, à passer dans le corps des troupes coloniales et à suivre un stage d'études à l'Institut Pasteur à Paris, qu'il effectue dans le laboratoire du docteur Émile Roux.
Institut Pasteur de Saïgon (1891-1893)
Louis Pasteur sut rapidement apprécier ses solides connaissances scientifiques, aussi, il le désigne pour aller fonder et diriger, de 1891 à 1893, à Saigon, un Institut antirabique et un centre d'études scientifiques où, tout en assurant le service de la rage et de la variole, il poursuivit diverses recherches sur la dysenterie, les venins de serpents et les levures chinoises (fermentation de l'opium et fermentation alcoolique du riz). Albert Calmette militaireLà, il montre à ses camarades médecins stupéfaits avec quelle facilité on peut trouver l’hématozoaire de Laveran dans le sang des paludéens. Il réussit à préparer des quantités suffisantes de vaccins contre la variole et contre la rage pour toute l’Indochine et même les pays voisins.
Institut Pasteur de Lille (1895-1919)
Il revient en France, il est placé hors cadre du Corps de Santé des colonies, et mis à la disposition de l'Institut Pasteur. Il y reprend les études entreprises en Indochine sur la physiologie des venins, la vaccination et la sérothérapie antivenimeuse, et réussit à préparer le premier sérum antivenimeux polyvalent. Il participe à la préparation de sérums antipesteux avec A. Borrel et A. Yersin. A la suite de la visite d'une délégation du Conseil d'hygiène et de la municipalité de Lille, Louis Pasteur et Emile Roux confient à Calmette, en janvier 1895, la mission d'organiser à Lille un institut de sérothérapie et de recherches microbiologiques. Il étudie les conditions matérielles de ce projet, et l'Institut Pasteur de Lille est inauguré en 1899 dont il sera le directeur jusqu'en 1919. Il y entreprend des travaux sur l'ankylostomiase, l'épuration biologique des eaux usées (création à La Madeleine, près de Lille, de la première station française d'épuration), ainsi que divers travaux de bactériologie.  ès 1896 il est chargé du cours de bactériologie et thérapeutique expérimentale à la faculté de médecine de Lille. Il sera nommé professeur honoraire en 1914.
En 1899, il dirige également une mission chargée de combattre l'épidémie de peste bubonique survenue à Porto; il est accompagné par A. Salimbeni. La même année il entre au comité de rédaction des Annales de l'Institut Pasteur où il retrouve E. Duclaux, Ch. Chamberland, J.-J. Grancher, E. Metchnikoff, Ed. Nocard, E. Roux, I. Straus, L. Vaillard.
Vaccination antituberculeuse avec Camille Guérin (B.C.G.)
En collaboration avec Camille Guérin, docteur vétérinaire, entre 1904 et 1928, Calmette mène des recherches sur le bacille tuberculeux bovin traité par la bile (mécanisme de l'infection bacillaire, immunité antituberculeuse) et parvient à créer artificiellement une race de bacilles privés de virulence, dont il vaccine avec succès de jeunes bovins et des singes de diverses espèces. Grâce à la ténacité de Camille Guérin qui entretient, sans se décourager, pendant 13 années, le bacille tuberculeux émulsionné avec de la bile de bœuf; en 1921, ils produisent le vaccin BCG utilisable sur l'homme, la méthode de vaccination préventive de la tuberculose par le vaccin bilié Calmette-Guérin (B.C.G) est née.
Actions contre la tuberculose et autres charges
Entre 1901 et 1903, il ouvre à Lille le premier dispensaire antituberculeux en France (Dispensaire Emile Roux) et contribue à fonder la Ligue du Nord contre la tuberculose, ainsi qu'une filiale de l'Œuvre Grancher. A. CalmetteDe 1901 à 1926 il est délégué du Gouvernement français aux conférences sanitaires internationales et aux congrès internationaux pour l'étude de la tuberculose. En 1911, il devient membre du comité médical des Sanatoriums populaires de Paris, dirigé par L. Guinard.
En 1909, Albert Calmette accepte, malgré les charges multiples qui lui incombent déjà, d'organiser et de diriger à ses débuts, avec Edmond Sergent, l'Institut Pasteur d'Alger.
Il est chargé de mission en 1910, par le ministère de l'Intérieur et le Conseil supérieur d'hygiène publique de France pour l'étude d'une épidémie de choléra à Marseille.
Lors de la Première Guerre mondiale, il est nommé adjoint du directeur du service de santé de la 1re région à Lille, chargé d' organiser les hôpitaux militaires auxiliaires. Pendant les quatre années d'occupation de la ville de Lille par l'armée allemande, il continue avec ses collaborateurs de l'Institut Pasteur de Lille, la fabrication des sérums et vaccins nécessaires à la population. Sa femme est détenue plusieurs mois en otage, avec plusieurs autres femmes Lilloises.
En 1918, il est nommé, avec L. Martin, sous-directeur de l'Institut Pasteur de Paris et chargé de la direction du cours de bactériologie, il ne prend ses fonctions qu'en 1919.
De 1919 à 1933, il reconstitue à l'Institut Pasteur de Paris une équipe de travail sur le bacille tuberculeux et le BCG (bacille Calmette-Guérin). Après qu'en 1921, B. Weill-Hallé ait vacciné avec succès des enfants nés de parents tuberculeux, à l'Hôpital de la Charité, la vaccination par BCG acquiert droit de cité.
En 1919 il est élu à l'Académie de Médecine. Il reçoit la direction des Annales de l'Institut Pasteur et la responsabilité des Instituts Pasteur d'Outre-mer.
En 1920 il fait paraître son traité : L'infection bacillaire et la Tuberculose. Il participe à la fondation de l'Institut Pasteur Hellénique à Athènes. Il est également nommé vice-président du Comité national de défense contre la tuberculose (CNDT). Il est élu président de la Société de pathologie exotique (SPE) de 1920 à 1924 .
L'année 1927 le voit entrer à l'Académie des sciences. En 1929 il participe à l'élaboration des plans d'un vaste bâtiment destiné à accueillir tous les laboratoires de recherches sur la tuberculose de l'Institut Pasteur. Il en prend possession en 1931.
Entre février et avril 1930, dans la ville allemande de Lübeck, une catastrophe allait fortement entacher la réputation du vaccin BCG. Pendant sa préparation au laboratoire des mycobactéries, du vaccin BCG fabriqué sur place fut accidentellement contaminé par une souche virulente de bacilles tuberculeux humains. Sur 256 enfants ayant reçu ce vaccin contaminé, 77 moururent et 130 furent atteints de tuberculose chronique. Une commission nommée par le gouvernement allemand, en mai 1930, enquêta pendant 20 mois. Le tribunal pénal est saisi pour homicide involontaire. D'octobre 1930 à février 1931, se déroule un long procès avec une couverture médiatique internationale. Le jugement final retient une probable contamination accidentelle du BCG avec une souche tuberculeuse virulente lors de la production locale du vaccin. L'innocence du vaccin BCG est finalement reconnue, mais Albert Calmette sortit profondément marqué par ce drame : "des tortures morales dont personne ne peut imaginer l'atrocité".
Albert Calmette décède le 29 octobre 1933 à Paris. Il repose selon ses vœux, à Jouy-en-Josas (Yvelines) derrière la chapelle des Metz.
En plus de ses recherches sur la tuberculose, Calmette entrepris d'importants travaux pour améliorer l'hygiène du réseau d'eau à Lille et apporta sa contribution aux recherches dans la bataille contre l'ankylostomose.

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Rue des Mizelles 
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"Rue des demoiselles" ou "rue des filles de joie" (rassurez-vous, il n'y en a plus ! actuellement surnommée "rue des misères"). Au moyen-âge, cette rue s'appelait rue du Copenage, mais au XVIIème siècle, les Basséens lui donnent le nom de rue de Mizelles (Demoiselles), en hommage à deux filles de La Bassée. Capturées par les espagnols en 1642, elles implorèrent Notre-Dame-de-Pitié qui leur apparut et les délivra. Rattrapées par les soldats et condamnées à être brûlées, elles s'échappèrent de justesse au bûcher grâce à l'intervention de l'archiduc. La rue des Mizelles était sans aucun doute la rue la plus commerçante, mais aussi l'une des plus étroites. Cependant, la route nationale 41 de Lille à Béthune traversait La Bassée par la rue de Lille, La Grand-Place et rejoignait la rue d'Estaires par la rue des Mizelles !ligne8.gif

Rue du Général Leclerc

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Philippe Leclerc de Hauteclocque, né Philippe François Marie de Hauteclocque le 22 novembre 1902 au château de Belloy, dans la commune de Belloy-Saint-Léonard (Somme), est un militaire français. Il est mort le 28 novembre 1947, dans un accident d'avion près de Colomb-Béchar (territoire d'Ain Sefra, Algérie française), lors d'une mission d'inspection militaire. Il est inhumé dans un tombeau de la Crypte des Invalides.
Officier exceptionnel, anticonformiste et brillant, il se révèle un stratège et un organisateur hors pair. Il est un des principaux chefs militaires de la France libre durant la Seconde Guerre mondiale, ses fonctions au sein des Forces françaises libres l'amenant notamment à commander la 2e division blindée. Il est l’une des figures majeures de la libération de la France lors de la Seconde Guerre mondiale.
« Leclerc » est tout d'abord son nom de guerre au sein des Forces françaises libres avant d'être ajouté à son patronyme légal : il a été autorisé à se nommer Leclerc de Hauteclocque par décret du 17 novembre 1945 publié au Journal officiel, daté des 19 et 20 novembre 1945 (à la date du 20 novembre, p. 7694-76951). Il a été élevé à titre posthume à la dignité de maréchal de France.

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Rue Gabriel Péri 

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Gabriel Péri (Toulon, le 9 février 1902 - mont Valérien, 15 décembre 1941, mort pour la France1) est un journaliste et homme politique français. Membre du Comité central du Parti communiste français, responsable du service de politique étrangère de L'Humanité et député de Seine-et-Oise, il fut arrêté comme résistant par la police française et fusillé comme otage par les Allemands à la forteresse du Mont-Valérien.
Né dans une famille d'origine corse, d’un père comptable à la chambre de commerce de Marseille de sensibilité républicaine, Gabriel Péri est un élève brillant qui suit sa scolarité à Marseille, au lycée Périer, puis au lycée Thiers, où il obtient de nombreux prix. Contrairement à ce qu'il affirmera par la suite, il n'obtiendra pas son baccalauréat. Tuberculeux - comme sa mère qui meurt en 1907 - il renonce à se présenter à toutes les épreuves. Ce qui ne l'empêchera pas d'être reconnu comme un intellectuel.
L’engagement de Péri en politique est très précoce. Il adhère aux Jeunesses socialistes en 1917 alors qu’il a seulement quinze ans. Trois ans plus tard, il adhère à la IIIe internationale communiste et devient le secrétaire régional des Jeunesses communistes. C’est moins d’un an plus tard, lors du premier congrès national de la Section française de l'internationale communiste que Péri, au nom des Jeunesses communistes, est remarqué par la direction du jeune PCF qui le charge, à vingt ans, de la Fédération nationale des Jeunesses communistes, et le nomme responsable de son journal, l'Avant-garde. En tant que délégué au congrès international de la jeunesse communiste, il fait son premier voyage à Moscou à la fin de l'année 1922 ; il reste un mois en URSS - il y aurait rencontré Lénine. Selon ses biographes du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, ce séjour en Russie soviétique serait le seul qu'il eût effectué4. Il est emprisonné trois mois en 1924 pour « attentat contre la sûreté extérieure et intérieure de l’État », après avoir dénoncé l'occupation de la Ruhr ordonnée par le gouvernement de Raymond Poincaré afin de contraindre l’Allemagne à accélérer les paiements.
Après deux années entre Marseille et Nîmes, il s’installe à Paris en août 1924 et prend en charge en octobre 1924 la rubrique internationale du quotidien communiste L'Humanité, fonction qu'il exerce sans discontinuité jusqu'au 25 août 1939. Durant cette période, il se révèle être un virulent opposant aux régimes fasciste et nazi. En 1927, il épouse Mathilde Taurinya, qui deviendra députée après guerre. Par cette union, il devient le beau-frère d'André Marty.

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Rue Henri Dunant 

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Henry Dunant, parfois orthographié Henri Dunant, baptisé sous le prénom de Jean-Henri1, le 8 mai 1828 à Genève et mort le 30 octobre 1910 à Heiden, est un homme d'affaires humaniste suisse, considéré comme le fondateur du mouvement de la Croix-Rouge internationale. Chrétien protestant, il est naturalisé français en avril 1859. Pendant un voyage d'affaires en juin 1859, il se trouve à proximité de la ville italienne de Solférino et découvre les dégâts humains de la bataille qui s’y déroula. À partir de cette expérience, il écrit un livre intitulé Un souvenir de Solférino qu'il publie en 1862. Une année plus tard, il participe à Genève à la fondation du Comité international de secours aux militaires blessés, désigné dès 1876 sous le nom de Comité international de la Croix-Rouge. La première convention de Genève est ratifiée en 1864 et se réfère largement à ses propositions. Il obtient avec Frédéric Passy le premier prix Nobel de la paix en 1901.

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Rue Laennec 

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René Laennec est fils et petit-fils d'avocats. Son grand-père, Michel Alexandre Laennec, est maire de Quimper de 1763 à 1765.
Son père Théophile-Marie Laennec (1747-1836), avocat et magistrat quimpérois, parle le breton et René lui-même l'apprend, le parle couramment, et l'utilise dans sa correspondance avec son père. Par sa mère, Michelle Guesdon, il était apparenté à Anne-Marie Audouyn de Pompéry, la « Sévigné cornouaillaise » dont il était le cousin1 et qui le reçut maintes fois dans son château de Couvrelles. Laennec avait pour grand-oncle Dom Morice de Beaubois, auteur d'Une histoire de la Bretagne2.
Sa mère, Michelle, meurt en 1786 de la tuberculose (elle est inhumée le 15 décembre 1786 dans le cimetière de l'église Saint-Mathieu de Quimper). Son père, alors lieutenant au ministère de la Marine à Quimper, est incapable de s'occuper de lui. Après avoir été confié à son oncle Michel Laennec, recteur à Elliant, René Laennec est, en 1797, recueilli par Guillaume François Laennec (baptisé le 11 novembre 1748 à Quimper-Saint-Julien), un autre de ses oncles, médecin à Nantes, professeur et directeur de l'école de médecine, qui avait été recteur de l'université de Nantes3 avant sa suppression au début de la Révolution.

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Rue Lestarquit
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Edmond Lestarquit (1858-1906), maire de Salomé au début du XXe siècle, racheta l'entreprise de production de chicorée de La Bassée à laquelle il donna son nom.
Le Château Lestarquit se trouvais au hameau de Coisne (Commune de Salomé).
 
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Rue Maurice Bouchery

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La vie de Maurice Bouchery, bien que celui-ci soit mort à 41 ans, fut des plus intenses. Le nom de ce héros de la Résistance, né à Lille le 22 août 1897, est à jamais ancré dans la mémoire des Basséens qui, chaque année, lui rendent hommage au cimetière où se trouve sa tombe, mais aussi devant la plaque apposée sur la façade de la maison où il commença à œuvrer pour la Résistance. Sur cette plaque est écrit : « Passant, souviens-toi, en cette maison qui était son PC fut arrêté par la Gestapo, le 8 janvier 944, Maurice Bouchery, engagé volontaire en 1914-1918, chef du mouvement de la Résistance «Voix du Nord», fusillé par les barbares allemands à Ludwigsburg, le 14 juillet 1944. Il est mort en héros après avoir subi, sans parler, le plus effroyable des martyrs pour que vivent la France et la Liberté. »
Après avoir effectué de brillantes études au lycée Faidherbe à Lille, il obtint sont baccalauréat en juin 1914. Il a 18 ans. Il s’engage et part pour le 17e  Régiment d’artillerie à Bourges. Blessé, il reçoit de nombreuses citations et se voit décerner la croix de guerre avec palmes, à Verdun.
Recruteur pour le réseau: revenu à la vie civile, il devient alors représentant et dirige une maison d’électricité et vient habiter la Bassée. En 1939, il ne peut obtenir son incorporation en raison des blessures qu’il a subies au cours de la Première Guerre mondiale. Le 18 juin, lorsque Maurice Bouchery entend l’appel du général de Gaulle, il entre rapidement en contact avec le mouvement de la Résistance « Voix du Nord » par le biais de Natalis Dumez. Son sens de l’organisation, son activité débordante, sa constante disponibilité et, par-dessus tout, son total mépris du danger le désignent tout naturellement pour de hautes et terribles responsabilités.
Il s’occupe d’abord du recrutement des Résistants dans notre région. Il organise ensuite tous les secteurs tout en essayant de trouver un maximum d’armes pour les répartir et les stocker en lieu sûr. De Maurice Bouchery, on parlera d’un grand responsable au sein du réseau « Voix du Nord », d’un homme qui n’a pas hésité à prendre des risques en assurant, notamment, l’accueil et l’hébergement d’aviateurs alliés. Il aida aussi « La Voix du Nord » clandestine à sortir plusieurs numéros avec l’imprimerie Berdin de La Bassée, place de la mairie.
Sa dernière mission, il l’accomplit à Lille, le 8 janvier 1944 : transférer des aviateurs américains. Son domicile fut perquisitionné par la Gestapo. En mars, devant le tribunal allemand, Maurice Bouchery, trahi, reconnaît avoir été seul pour aider à faire fuir les cinq aviateurs. Il aura toujours gardé le secret de ses activités, même auprès de son épouse.
Crédit "La Voix du Nord"

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Rue Pauline Houdoy 

Il y a 114 ans décédait Melle Houdoy bienfaitrice de La Bassée.                                          

Pauline Houdoy était née le 1ermai 1824 à La Bassée, fille d’Etienne Eloy (° La Bassée 1774 - + La Bassée 1851), médecin, ancien chirurgien major des armées et de Pauline Sophie Proost (° Haisnes 1790 - + La Bassée 1844).
Le grand père de Pauline, François Joseph Houdoy (1738-1815), aussi natif de La Bassée, était boulanger près de la halle échevinale (Ancienne Mairie), son arrière- grand-père, Jean Joseph (ca1704-1757)originaire de Carvin occupait le cabaret de « L’écu d’Artois » à l’entrée de la rue de Lens à La Bassée (Côté route de Béthune).
Restée célibataire, fille unique et seule héritière de Wallerand Eloy Benjamin Proost (1792-1856), son oncle, premier adjoint de la ville, Pauline était à la tête d’une immense fortune.  Propriétaire foncière dans une trentaine de communes du Nord /Pas de Calais et rentière, elle demeurait en 1906 au bas de la grand place avec Marie Le Behan sa Dame de compagnie et Virginie Béra sa jeune domestique.
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Le financement de l’hospice (Hôpital).
Lors de la réunion du conseil municipal du 11 mai 1854 le Maire donne lecture de la délibération prise par la commission administrative de l’hospice, décidant la reconstruction de ses bâtiments construits au début du XVIIIe et qui sont hors d’aplomb, totalement salpêtrés et menacent ruine. Il ajoute que les bâtiments ne répondent plus au temps ni aux besoins de l’administration, ni même de la population qui augmente de jour en jour, qu’il n’existe dans cet établissement ni salle de bains, ni infirmerie, ni salle des morts, que les latrines sont communes aux deux sexes ainsi que la cour, qu’enfin la plupart des services sont confondus. Pour cette reconstruction, le conseil municipal vote donc à l’unanimité la somme de 10 000 francs payable à l’hospice en dix annuités de mille francs chacune, sachant que le premier paiement sera fait dans le cours de l’année qui suivra la réception provisoire des bâtiments.
Il s’avère que deux ans plus tard, en 1856, Mademoiselle Houdoy hérite de son oncle, Wallerand Proost. Elle fait donation de la bibliothèque de ce dernier à la mairie de la ville, et cède à l’hospice la somme de 10 000 francs ainsi que  26 hectares de terres, à condition que soient dites chaque année à perpétuité dans la chapelle de l'hospice, deux messes, auxquelles devront assister tous les Pauvres valides dudit établissement. Les messes seront dites l'une le cinq mai(Date anniversaire du décès de son oncle), l'autre le cinq novembre(Six mois plus tard).
Lors de la réunion du conseil municipal du 12 novembre 1860,  Monsieur le Maire rappelle que le conseil a voté en faveur de l’hospice la somme de  de 10 000 francs payable en dix annuités de mille francs chacune, dont l’administration municipale n’a fait à ce jour que payer les intérêts des annuités échues.  Avec cette somme et la  donation de Mademoiselle Houdoy l’hospice se trouve désormais dans un état de finances qui dépasse tous ses besoins et dans une position de fortune tout à fait exceptionnelle. En conséquence il invite la commission de l’administration de l’hospice à renoncer à la somme annuelle de mille francs pendant dix ans, qui lui a été accordée par la ville en 1854. La commission, accepte à condition toutefois que les charges qui étaient attachées à ce vote de fonds deviennent nulles et sans effet et émet le vœu qu’il plaise à l’administration municipale de faire de son côté l’abandon de 225 francs, prix de la cession d’une cloche, faite par la ville et qui sera placée dans le campanile dudit hospice (Cette cloche d’un poids de 75 kg qui sonnait les heures au carillon de l’hôtel de ville avait été remplacée en 1850 par une autre nettement plus lourde).
La reconstruction de l’hospice sera donc financée par Mademoiselle Houdoy !
C’est cette année-là que fut constituée la société des Dames dites de «l’Œuvre de  la Maternité » dont Mademoiselle Houdoy devint la Présidente. Elle consistait à réserver continuellement deux lits disponibles à l’infirmerie pour recevoir temporairement les Pauvres des deux sexes qui tomberaient malades à La Bassée et à nommer l’une des sœurs attachée à cet établissement qui se transporterait chaque jour au domicile des Pauvres de la commune pour les visiter et prodiguer les soins que leur état pourrait réclamer.
En 1883, la Commission de l’hospice, en accord avec Mademoiselle  Houdoy mettent en vente plusieurs pièces de terres à Verchocq qu’ils possèdent en indivision.  Le bénéfice de la vente s’élèvera à 7927,50 francs et reviendra dans sa totalité à l’administration de l’hospice.
Elle fit d’autres dons à l’hospice (5000 francs en 1880, 5000 francs en 1881 pour création de nouveaux lits), aux bureaux de bienfaisance et aux églises de La Bassée et d’Haisnes.
Pauline Houdoy testa devant Maître Buisine à La Bassée le 15 octobre 1894 avec codicille le 30 novembre 1900, laissant tous ses biens à l’hospice et au bureau de bienfaisance.
Elle décéda  le 2 mai 1908, chez elle au bas de la grande place à 7 heures du matin, et fut inhumée dans le caveau de famille, le 5 mai, non loin du calvaire.

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Rue Pierre et Marie Curie 

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Pierre Curie est un physicien né en 1859 à Paris, mort en 1906. On lui doit des travaux sur le magnétisme et la cristallographie. Cela lui a permis découvrir la piézo-électricité en collaboration avec son frère Jacques. Il a par ailleurs initié à partir de ces recherches une réflexion, que la physique fera sienne tout au long du XXe siècle, sur les symétries dans les théories physiques. Il a bien sûr aussi été le découvreur de quelques unes des bases de la radioactivité avec son épouse Marie Curie.
Marie Curie (née Marya Sklodowska) est une physicienne née en 1867 à Varsovie, installée à Paris dès 1891, morte à Paris en 1934. On lui doit, avec son mari Pierre Curie quelques-uns des tous premiers travaux sur la radioactivité, découverte quelque temps plus tôt par Becquerel. Elle a découvert deux éléments : le radium et le polonium. 
N. B. - Les Curie ont eu une fille, Irène, qui avec son mari Frédéric Joliot, seront aussi des physiciens de premier plan.

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Rue Saint-Acquart
Je n'ai pas de renseignements... si vous en avez, je suis preneur !

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Rue Suzanne Noël 

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SUZANNE NOËL, UNE PIONNIÈRE DE LA CHIRURGIE ESTHÉTIQUE
Un hommage à une vie exceptionnelle : Suzanne Noël (1878-1954), brillante chirurgienne plastique, modèle d’altruisme et de volonté, elle a dédié sa vie aux femmes. Le 10 janvier 1897, lorsque Suzanne Noël encore une jeune fille épousait le dermatologue Henru Pertat, personne alors n’imaginait que la jeune mariée allait devenir la première femme à pratiquer la chirurgie esthétique moderne. Comment ce destin est-il devenu celui de la pionnière de la chirurgie esthétique moderne ?

QUI EST SUZANNE NOËL ?
Suzanne Noël est avant-tout une femme, une femme libre, une pionnière et une féministe. La chirurgie esthétique est pour elle un acte féministe militant dans lequel elle voit un moyen d’aider ses semblables à s’émanciper socialement et financièrement.
Suzanne Noël a été élevée dans le giron d’une famille bourgeoise aimante. Lorsqu’elle a 6 ans elle perd son père, sa mère va alors l’entourée d’amour et l’élever dans une ouverture d’esprit inouïe et rare pour l’époque. Son père ainsi que ses trois frères et sœurs sont morts de la tuberculose, c’est peut-être ce qui a déclenché son envie de devenir médecin.
Suzanne Noël s’est sentie désœuvrée aux débuts de son premier mariage, aux prises d’une vie qui lui semblait un peu trop futile. Cet ennui le pousse à s’inscrire à l’université, avec le soutien de son mari, convaincu qu’elle fera un bon médecin. De son côté la curiosité de Suzanne Noël la pousse à s’intéresser aux soins et la cure d’anciennes maladies par de nouveaux traitements.
Durant sa vie d’épouse, Suzanne se rebelle contre le civil napoléonien qui confère aux femmes presque autant de libertés qu’aux petites filles et fait des femmes des mineurs.
Au cours de ses études, Suzanne rencontre André Noël, son cadet de sept ans. Enceinte, Suzanne réussi brillamment son externat, tout comme André. En 1911, Suzanne se séparera de son premier époux pour partir vivre seule avec sa fille, Jacqueline.

LE CHEMINEMENT VERS LA CHIRURGIE ESTHÉTIQUE
A cette époque, Sarah Bernardt et son rajeunissement inopiné font la une des journaux. Lors de son stage en dermatologie, Suzanne est fascinée par le Pr Morestin qui lui apprend à cacher une cicatrice dans les plis de la peau ou dans les cheveux.
Le Pr Brocq, quant à lui, a ouvert Suzanne à l’art en lui expliquant qu’il faut apprécier l’art pour être un bon chirurgien.
En 1910, Suzanne réalise sa première opération aux côtés du Pr Brocq. Le patient était une femme, laborantine dont l’acide sulfurique avait brûlé le visage. L’opération est une révélation pour Suzanne : elle découvre une chirurgie qui redonne foi en la vie aux patients opérés.
Suzanne finit par se lancer dans une démarche qui l’appelait depuis un certain temps déjà. Suzanne frappe à la porte de la très célèbre Sarah Bernhardt. Lors de son séjour en Amérique l’actrice a été opérée d’un lifting, par un chirurgien de Chicago, Charles Miller. Suzanne est ainsi confrontée à une toute nouvelle technique, encore débutante, dont elle peut contempler les résultats.
A nouveau, Suzanne réussi plus que brillamment ses examens, l’internat cette fois pour être classée première à l’oral et quatrième à l’écrit, déterminée à s’orienter vers la dermatologie.

L’IMPACT DE LA GUERRE
En 1914, la guerre éclate laissant à chaque bataille des blessés et de nouvelles « gueules cassées » Le Pr Morestin, appelle Suzanne à ses côtés à l’hôpital militaire du Va-de-Grâce. Grâce à leurs efforts, certains blessés arrivés avec un visage déchiqueté son repartis avec une cicatrice. Au fil de la gueure, la chirurgie fait d’énormes progrès.
17 février 1916 pourtant un patient marque particulièrement Suzanne. Il est pourtant dans une situation semblable à celles de nombreux autres blessés de guerre : le bas du visage arraché par un éclat d’obus. Suzanne procède, elle nettoie d’abord les chairs puis vient le plus complexe : inventé un visage à cet homme qui met tous ses espoirs en elle, en somme il remettait son identité entre les mains de son chirurgien. Suzanne a mis du temps avant de lui inventer un visage.là, il m’a fallu du temps pour lui imaginer un visage. Je n’avais rien à quoi me raccrocher. Je voyais dans son regard combien il attendait que je lui rende son identité. Suzanne n’a pas été la seule à buter sur ce cas : le stomatologue, l’anesthésiste, le neurologue, le mouleur venu prendre l’empreinte de son visage pour le musée de l’hôpital étaient aussi perdus.

APRÈS LA GUERRE, LE FÉMINISME
Suzanne et André se marient et installent leur cabinet avenue des Champs Elysées. Suzanne Noël y pratique une chirurgie plastique ambulatoire en se spécialisant au niveau du visage. Une période heureuse, noircie par la perte de sa fille Jacqueline.
Mais Suzanne continue de soigner, notamment des femmes licenciées en raison des marques de l’âge sur leur visage.
Staurt Morrow frappe a sa porte au début des années 1920 et lui propose d’ouvrir le club des Soroptimiste en France puis en Europe : une union féminine professionnelle. Suzanne accepte malgrè la réticence de son mari, André.
En 1924, André se suicide, n’ayant pas réussi à surmonter la mort de Jacqueline. Il a laissé à Suzanne de nombreuses dettes, un scandale et elle perd le droit d’exercer car elle n’a jamais passé sa thèse après la guerre par manque de temps et devait donc exercer sous la direction de son époux.
19 octobre 1924 les Soroptimist tiennent leur première réunion en France. Ce projet fait tenir Suzanne debout après le décès de fille et le deuil de son mari. Thérèse Bertrand-Fontaine, première femme médecin des hôpitaux, Cécile Brunschvicg, du Parti radical socialiste, la poétesse Anna de Noailles, Jeanne Lanvin, la journaliste Lucie Delarue-Mardrus, l’avocate Yvonne -Netter, l’activiste Marcelle Kraemer-Bach, la comédienne Béatrix Dussane, la harpiste Lily Laskine et la compositrice Nadia Boulanger, on répondu présentes à l’appel de Suzanne.

L’INDÉPENDANCE
Enfin à 47 ans, Suzanne obtient sa thèse et connaît la véritable indépendance. En 1925, l’activité de son cabinet bat son plein. Les femmes se sont débarrassées le corset, les jupes sont raccourcies, la société est abreuvée de photos de mode : il faut paraître jeune et mince, avec de petits seins et des jambes fines.
Suzanne réexplique à chacune de ses patientes qu’elles doivent faire cette démarche non pas pour leur mari mais pour elle-même, pour se sentir belles. Les patientes qui touchent particulièrement Suzanne sont celles qui viennent la consulter pour retrouver un emploi, licenciées faute de paraître jeunes. Pour beaucoup, retrouver un emploi est une question de survie, cette chirurgie esthétique devient alors vitale, une démarche vitale. Après la guerre beaucoup de femmes sont seules à assurer la survie financière de leur famille. Pour Suzanne Noël, il en va d’une démarche féministe qui doit permettre aux femmes d’accéder à la véritable indépendance : l’indépendance financière.
A la fin de sa vie, Suzanne se consacre au club des Soroptimist, voyageant à travers le monde pour ouvrir de nouvelles antennes, tout en donnant des conférences sur sa pratique de la chirurgie esthétique. Elle reprendra néanmoins du service sous l’Occupation pour remodeler le visage de résistants recherchés par la Gestapo. Après la guerre, elle viendra en aide aux rescapés des camps pour effacer les traces de leur déportation.

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Rue Vauban

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Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, né en 1633 en Bourgogne et mort en 1707 à Paris, est un architecte et ingénieur militaire français, nommé maréchal de France par Louis XIV en 1703.

Réalisations militaires
Fortifications « à la Vauban » Vauban est très connu pour avoir voulu protéger la France de Louis XIV par une ceinture de citadelles : une « ceinture de fer », c'est-à-dire une frontière linéaire et cohérente, surtout au nord de la France, pour mieux protéger Paris. À 22 ans, il est ingénieur militaire responsable des fortifications, et mène de nombreux sièges où il sera blessé plusieurs fois. Il conçoit une dizaine de places comme Mont-Louis entre 1679 et 1681, Mont-Dauphin en 1692 ou Neuf-Brisach en 1697, le modèle architectural le plus abouti des créations de Vauban1. Par ailleurs, il a amélioré une centaine de places fortes, comme la citadelle de Besançon, dont la construction, achevée en 1693, aura duré vingt ans. On ne sait exactement combien il a réalisé de fortifications : sans doute entre 150 et 300.
Vauban a aussi renforcé des fortifications existantes, de la Renaissance ou postérieures, comme Le Quesnoy ou Brouage.

Une nouvelle tactique de sièges
Soucieux de protéger la vie des soldats, il développe une nouvelle tactique pour mener les sièges en 12 phases et adapte une architecture bastionnée où les fortifications s'enterrent dans le sol pour résister aux tirs des canons, avec des obstacles comme les demi-lunes ou les fossés qui vont ralentir l'ennemi et où les bastions permettent aux défenseurs de croiser les tirs et de se protéger mutuellement. Les places fortes ont souvent une forme d'étoile.

Réalisations civiles
Vauban n'est pas seulement un architecte militaire. Il s'intéresse à de nombreux projets : les voies d'eau (il terminera la construction du Canal du Midi à la mort de l'ingénieur Riquet), mais aussi le bois nécessaire pour la marine de l'époque, les colonies, les statistiques... Il traverse souvent la France pour inspecter les places en construction et parcourt plus de 3 000 km par an ! Il peut ainsi observer sur le terrain les problèmes du royaume de France (disettes, épidémies...).
Il a aussi des idées concernant l'économie : en 1698, il propose d'instaurer une sorte d'impôt sur le revenu où tous les sujets du roi paieraient, sans exception, quel que soit leur statut social, paysans, bourgeois, clergé ou noblesse : le projet de la dîme royale Vauban5. Vauban fera éditer et distribuer illégalement ce livre en 1707. Cette idée est rejetée par le roi et ses courtisans qui trouvent « qu'il se mêle d'une matière qui ne le regarde pas... », rapporte Michel Chamillart, contrôleur général des finances et secrétaire d’État à la Guerre. Le roi ordonne la destruction du livre... et quelques jours plus tard, le maréchal Vauban meurt à Paris, d'une mauvaise pneumonie.
Il sera enterré à Bazoches, près de son château, mais son cœur repose aux Invalides, à la demande de Napoléon Ier.

Célébrations
Depuis 2008, et pour célébrer le génie de l'ingénieur militaire, 12 fortifications Vauban sont inscrites au patrimoine mondial Unesco : Arras, Longwy, Neuf-Brisach, Besançon, Briançon, Mont-Dauphin, Villefranche-de-Conflent, Mont-Louis, Blaye/Cussac-Fort Médoc, Saint-Martin-de-Ré, Camaret-sur-Mer, Saint-Vaast-la-Hougue.

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Rue Albert Grard

Résistant "Voix du Nord" né le 20 janvier 1921 à Senlecques, mort à Watenstedt au camp de Sachsenhausen

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Rue Jean Delattre (de Tassigny)

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Jean de Lattre de Tassigny, né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 11 janvier 1952 à Neuilly-sur-Seine (Seine), est un officier général français. Héros de la Seconde Guerre mondiale, compagnon de la Libération, il est élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume.

Jeune officier lors de la Première Guerre mondiale, il se bat sur différents fronts, dont Verdun. Il est blessé cinq fois et termine la guerre avec huit citations, la Légion d'honneur et la Military Cross.

Dans l'entre-deux-guerres, il participe à la guerre du Rif au Maroc, où il est de nouveau blessé. Il effectue ensuite une carrière d'officier d'état-major et de commandant de régiment.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, en mai-juin 1940, plus jeune général de France, commandant la 14e division d'infanterie lors de la bataille de France, il tient tête à la Wehrmacht à la bataille de Rethel, en Champagne et sur la Loire, continuant à se battre jusqu'à l'armistice du 22 juin 1940.

Pendant le régime de Vichy, il reste dans l'armée d'armistice, où il occupe des postes de commandement à l'échelon régional, puis comme commandant en chef des troupes en Tunisie. Commandant de la 16e division militaire à Montpellier le 11 novembre 1942 lorsque la zone libre est envahie par les troupes allemandes suite au débarquement des Alliés en Afrique du Nord, il est arrêté et condamné à dix ans de prison pour avoir désobéi au gouvernement et, seul général en activité à le faire, ordonné à ses troupes de s'opposer aux Allemands. Il parvient à s'évader et rallie la France libre, fin 1943.

Après son ralliement à de Gaulle, il est l'un des grands chefs de l'Armée de Libération entre 1943 et 1945, s'illustrant à la tête de la 1re armée qui, après le débarquement de Provence du 15 août 1944, mène la campagne victorieuse, dite « Rhin et Danube », contre le Troisième Reich. Il est le seul général français de la Seconde Guerre mondiale à avoir commandé de grandes unités américaines.

Il est le représentant français à la signature de la capitulation allemande à Berlin, le 8 mai 1945, aux côtés d'Eisenhower, Joukov et Montgomery.

Commandant en chef des forces françaises en Allemagne en 1945, il devient inspecteur général de l'Armée de terre et chef d’État-Major général de la Défense nationale en 1947. De 1948 à 1950 auprès du maréchal Montgomery, il est le premier commandant en chef des Forces terrestres de l’Europe occidentale.

Fin 1950, il est envoyé redresser la situation sur le front indochinois, et cumule alors les postes de gouverneur de l'Indochine et de commandant en chef du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient. Il remporte en 1951 plusieurs victoires importantes contre le Việt Minh mais, atteint par la maladie, il doit quitter l'Indochine dès la fin de l'année pour se faire soigner en France.

Mort le 11 janvier 1952, il reçoit des funérailles nationales pendant lesquelles il est fait maréchal de France.

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Rue Antoine de Saint Exupéry 

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Antoine de Saint-Exupéry, né le 29 juin 1900 à Lyon et disparu en vol le 31 juillet 1944 au large de Marseille, est un écrivain, poète, aviateur et reporter français.

Né dans une famille issue de la noblesse française, il passe une enfance heureuse malgré les morts prématurées de son père et d'un frère. Élève rêveur, il obtient cependant son baccalauréat en 1917. Après son échec au concours de l'École navale, il s'oriente vers les beaux-arts et l'architecture. Devenu pilote durant son service militaire en 1922, il est engagé en 1926 par la compagnie Latécoère (future Aéropostale). Il transporte le courrier de Toulouse au Sénégal puis rejoint l'Amérique du Sud en 1929. Parallèlement, il devient écrivain. Il publie, en s'inspirant de ses expériences d'aviateur, ses premiers romans : Courrier sud en 1929 et surtout Vol de nuit en 1931, qui rencontre un grand succès et reçoit le prix Femina.

À partir de 1932 Saint-Exupéry se consacre au journalisme et aux raids aériens. Il entreprend de grands reportages au Viêt Nam en 1934, à Moscou en 1935, en Espagne en 1936, qui nourriront sa réflexion sur les valeurs humanistes. Terre des hommes, publié en 1939, reçoit le grand prix du roman de l'Académie française.

En 1939, il sert dans l'armée de l'air, affecté à une escadrille de reconnaissance aérienne. À l'armistice de juin 1940, il quitte la France pour New York avec l'objectif de faire entrer les États-Unis dans la guerre et devient l'une des voix de la Résistance. Rêvant d'action, il rejoint enfin, au printemps 1944, en Sardaigne puis en Corse, une unité chargée de reconnaissances photographiques en vue du débarquement de Provence. Il disparaît en mer avec son avion, un Lockheed P-38 Lightning lors de sa mission du 31 juillet 1944. Son avion a été retrouvé et formellement identifié le 3 septembre 2003 au large de Marseille. Il est déclaré « mort pour la France ».

Le Petit Prince, écrit à New York pendant la guerre, et illustré avec ses propres aquarelles, est publié en 1943 à New York, puis en France chez Gallimard en 1946, à titre posthume. Ce conte philosophique, empreint à la fois de légèreté et de pessimisme vis-à-vis de la nature humaine, devient très vite un immense succès mondial.

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Rue Jean Mermoz

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Jean Mermoz, né à Aubenton (Aisne) le 9 décembre 1901 et mort dans l'océan Atlantique le 7 décembre 1936, est un aviateur français, figure légendaire de l'Aéropostale, surnommé l'« Archange ».

Il est aussi un des fondateurs en 1936 du Parti social français (PSF) avec le colonel de La Rocque.

Il est le fils de Jules Mermoz, maître d'hôtel, et de Gabrielle Gillet dite « Mangaby » (1880-1955, chevalier de la Légion d'honneur en 1952). Le couple se sépare dès 1902 et divorcera en 1922. Mermoz passe une partie de son enfance chez son grand-père à Mainbressy, village situé au sud d'Aubenton avant d'intégrer l'École supérieure professionnelle d'Hirson en tant que pensionnaire, puis le lycée d'Aurillac. En 1917 sa mère l'amène à Paris où il est admis au lycée Voltaire avec une bourse de demi-pensionnaire1.

En 1930, Jean Mermoz épouse Gilberte Chazottes, qui, veuve, se remariera avec l'ingénieur René Couzinet. Gilberte Chazottes et René Couzinet se suicideront le 16 décembre 1956.

En avril 1920, il signe un engagement dans l'armée pour quatre ans ; il choisit l'aviation sur les conseils de Max Delty, un chanteur d'opérettes.

Après un passage à la 7e escadrille du 11e régiment de bombardement de Metz-Frescaty, il a l'occasion de quitter la grisaille des casernes et de partir en Syrie en 1922 : il y réalise 600 heures de vol en 18 mois et découvre le désert, notamment lors d'un atterrissage forcé.

Cependant, il doit revenir en France au 1er régiment de Chasse à Thionville. Son dégoût pour la chose militaire se renforce. Il est démobilisé en mars 1924.

C'est alors que Mermoz connaît l'une des périodes les plus noires de son existence. Ne trouvant pas d'emploi auprès des compagnies aériennes, il connaît la misère et doit vivre de petits boulots.

Enfin, il reçoit le 28 septembre 1924 une proposition de contrat dans la compagnie les Lignes aériennes Latécoère dirigée par Didier Daurat.

Mermoz commence comme mécano. Mais il est rapidement affecté en qualité de pilote sur la ligne Toulouse-Barcelone, sur Breguet XIV. La ligne franchissant les Pyrénées est un défi pour les avions de l'époque.

En 1925, Mermoz assure la liaison Barcelone/Malaga. En 1926, il prend en charge le courrier sur la liaison Casablanca/Dakar. En mai 1926, perdu au milieu du désert avec son mécano, il est capturé par les Maures, puis est libéré contre rançon. En novembre, il sauve Ville, contraint à atterrir dans le désert.

Les 10 et 11 octobre 1927, Mermoz et Négrin réussissent un vol sans escale de Toulouse à Saint-Louis du Sénégal à bord d'un Laté 26. Cependant, à la suite d'un incident à l'atterrissage, sans dommage pour l'équipage, la traversée de l'Atlantique Sud est reportée.

En 1927, Marcel Bouilloux-Lafont, président et fondateur de la Compagnie Générale Aéropostale (qui prend la suite des Lignes Aériennes Latécoère) envoie Mermoz à Rio de Janeiro afin de développer de nouvelles liaisons en Amérique du Sud.

Pour cela, il faut franchir un obstacle majeur : la Cordillère des Andes. Au cours d'une tentative de franchissement, Mermoz doit se résoudre à un atterrissage en montagne, puis parvient à redécoller acrobatiquement, en lançant son avion dans un précipice, parvenant ainsi à prendre de la vitesse en piquant. Le 15 juillet 1929, il ouvre la ligne des Andes avec Henri Guillaumet.

En 1930, avec le radiotélégraphiste Léopold Gimié et le navigateur Jean Dabry, il réalise la première liaison 100 % aérienne entre la France et l'Amérique du Sud. Il établit plusieurs lignes régulières.

Les 12 et 13 mai 1930, il relie d'un trait Saint-Louis (Sénégal) à Natal (Brésil) au terme d'un vol de 21 heures et 10 minutes sur un hydravion Laté 28-3 baptisé le « Comte de la Vaulx », du nom du président de la Fédération aéronautique internationale (FAI) qui venait de disparaître tragiquement dans un accident d'avion.

Moins de trois ans plus tard, parti le 12 janvier 1933 de l'aérodrome de Paris-Le Bourget, Mermoz atterrit à Buenos Aires le 22 à bord du Couzinet 70 « Arc en Ciel ». Entre 1930 et 1936, Mermoz aura effectué 24 traversées de l'Atlantique Sud.

L'avion qu'il pilote, la Croix-du-Sud, disparaît en mer le 7 décembre 1936 avec à son bord : Alexandre Pichodou, copilote ; Henri Ézan, navigateur ; Edgar Cruvelhier, radio et Jean Lavidalie, mécanicien. À 10 h 47, son dernier message radio est "Coupons moteur arrière droit".

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Rue Henri Guillaumet

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Henri Guillaumet, né le 29 mai 1902 à Bouy, près de Châlons-en-Champagne et mort le 27 novembre 1940 en Méditerranée, était un aviateur français, pionnier de l'Aéropostale.

Henri Guillaumet fut un pionnier de l'aviation française dans les Andes, l'Atlantique Sud puis l'Atlantique Nord, en contribuant à ouvrir de nombreuses nouvelles routes. Il était alors, avec Mermoz, considéré comme un des meilleurs pilotes de l'époque : « Je n'en ai pas connu de plus grand » dira de lui Didier Daurat, son patron de l'Aéropostale. Antoine de Saint-Exupéry, son ami, lui dédiera son livre Terre des hommes en 1939.
 
Il eut trois frères, René, André et Pierre .Ce dernier mourra en bas âge. Sa mère, très affectée par cet événement, disparaîtra à son tour peu de temps plus tard. Il effectue son baptême de l'air à 14 ans. Il obtient le brevet de pilote civil le 31 décembre 1921. Il remporte l'épreuve Military Zenith le 15 juin 1925.

Le vendredi 13 juin 1930, en traversant les Andes pour la 92e fois pour l'Aéropostale, il s'écrase avec son Potez 25 (immatriculé F-AJDZ) à la Laguna Diamante à cause du mauvais temps. Sans équipement autre que son blouson de pilote, il marche pendant cinq jours et quatre nuits, passant trois cols. Il oublie une fois un gant et rebrousse chemin pour le retrouver. Il manque plusieurs fois d'abandonner mais persiste en pensant à ses camarades et à sa femme Noëlle. En effet, en l'absence de corps, l'assurance vie ne peut être versée qu'après 4 ans de disparition. À la fin, ses derniers efforts sont juste pour que l'on puisse retrouver son corps au plus vite. Il atteint un village au bout d'une semaine. L'exploit que les habitants des vallées résument parfaitement : « Es imposible », construit la légende de cet homme discret au milieu des stars de l'Aéropostale.
 
À Antoine de Saint-Exupéry, venu le rechercher, il déclare : « Ce que j'ai fait, je te le jure, jamais aucune bête ne l'aurait fait ».
 
Modèle des pilotes de ligne, Henri Guillaumet franchira 193 fois la Cordillère des Andes et fera douze traversées d'études de l'Atlantique Nord entre 1938 et 1939.

Le 27 novembre 1940, alors que, en compagnie de Marcel Reine, autre pionnier de l'Aéropostale, il vole vers la Syrie afin d'accompagner à son poste, Jean Chiappe, promu nouveau haut-commissaire de France au Levant, son quadrimoteur Farman Le Verrier est abattu par erreur par un chasseur italien au-dessus de la Méditerranée.

Il est lauréat du Prix Henri Deutsch de la Meurthe de l'Académie des sports en 1938, récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moral pour l'humanité.

En décembre 1998, une plaque commémorative est apposée sur les lieux de son atterrissage forcé, sur une des rives de la Laguna del Diamante par une expédition venue du Chili, parrainée par l'Ambassadeur de France à Santiago, Jean-Michel Gaussot.

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Place du Général De Gaulle

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Charles de Gaulle, communément appelé le général de Gaulle ou parfois simplement le Général, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, est un militaire, résistant, homme d'État et écrivain français.

Il est notamment chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale, président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, président du Conseil des ministres de 1958 à 1959, instigateur de la Cinquième République, fondée en 1958, et président de la République de 1959 à 1969, étant le premier à occuper la magistrature suprême sous ce régime.

Élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit une carrière d'officier. Au cours de la Première Guerre mondiale, il est blessé et fait prisonnier. Par la suite, il sert et publie dans l'entourage de Philippe Pétain, prônant auprès de personnalités politiques l'usage des divisions de blindés dans la guerre contemporaine. En mai 1940, devenu colonel, il est placé à la tête d'une division blindée et mène plusieurs contre-attaques pendant la bataille de France ; il est dans la foulée promu général de brigade à titre temporaire. Pendant l'exode qui suit, il est sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud.

Rejetant l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne nazie, il lance de Londres, à la BBC, l'« appel du 18 Juin », qui incite le peuple français à résister et à rejoindre les Forces françaises libres. Condamné à mort par contumace et déclaré déchu de la nationalité française par le régime de Vichy, il entend incarner la légitimité de la France et être reconnu en tant que puissance par les Alliés. Ne contrôlant que quelques colonies, mais reconnu par la Résistance, il entretient des relations froides avec Franklin Roosevelt, mais bénéficie généralement de l'appui de Winston Churchill. En 1943, il fusionne la France libre au sein du Comité français de libération nationale, dont il finit par prendre la direction. Il dirige le pays à partir de la Libération ; favorable à un pouvoir exécutif fort, il s'oppose aux projets parlementaires et démissionne en 1946. Il fonde l'année suivante le Rassemblement du peuple français (RPF), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l'écarte de toute responsabilité.

Il revient au pouvoir après la crise de mai 1958, dans le cadre de la guerre d'Algérie. Investi président du Conseil, il fait approuver la Cinquième République par un référendum. Élu président de la République par un collège élargi de grands électeurs, il prône une « politique de grandeur » de la France. Il affermit les institutions, la monnaie (nouveau franc) et donne un rôle de troisième voie économique à un État planificateur et modernisateur de l'industrie. Il renonce par étapes à l'Algérie française malgré l'opposition des pieds-noirs et des militaires, qui avaient favorisé son retour. Il poursuit la décolonisation de l'Afrique noire et y maintient l'influence française. En rupture avec le fédéralisme européen et le partage de Yalta, de Gaulle défend l'« indépendance nationale » : il préconise une « Europe des nations » impliquant la réconciliation franco-allemande et qui irait « de l'Atlantique à l'Oural », réalise la force de dissuasion nucléaire française, retire la France du commandement militaire de l'OTAN, oppose un veto à l'entrée du Royaume-Uni dans la Communauté européenne, soutient le « Québec libre », condamne la guerre du Viêt Nam et reconnaît la Chine communiste.

Sa vision du pouvoir, c'est-à-dire un chef directement approuvé par la Nation, l'oppose aux partis communiste, socialiste et centristes pro-européens. Ces formations critiquent un style de gouvernance trop personnel, voire un « coup d'État permanent », selon la formule du socialiste François Mitterrand, contre lequel de Gaulle est réélu en 1965 au suffrage universel direct — un mode de scrutin qu’il a fait adopter par référendum en 1962 à la suite de l’attentat du Petit-Clamart le visant. Il surmonte la crise de Mai 68 après avoir semblé se retirer, convoquant des élections législatives qui envoient une écrasante majorité gaulliste à l'Assemblée nationale. Mais en 1969, il engage son mandat sur un référendum (sur la réforme du Sénat et la régionalisation) et démissionne après la victoire du « non ». Il se retire dans sa propriété de Colombey-les-Deux-Églises, où il meurt dix-huit mois plus tard.

Considéré comme l'un des dirigeants français les plus influents de l'histoire, Charles de Gaulle est aussi un écrivain de renom. Il laisse notamment des Mémoires de guerre, où il affirme s'être toujours « fait une certaine idée de la France », jugeant que « la France ne peut être la France sans la grandeur ».

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Place Lefebvre d'Orval

en cours de réalisation !

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Date de création : 08/11/2020 05:13
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